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samedi 26 décembre 2009

On établira tout d'abord la destination, puis on fera une liste de toutes les choses à faire, et on construira le tout.


Un jeu d'enfant, cap. Pas cap. Plus souvent le second que le premier. Mais parfois cap. Et on se lance la tête la première. Et on verra bien ou on atterrira, on trouvera bien un point d'impact. On le marquera d'une croix. Propriété privée, don't disturb. Nous on est des grands, messieurs, et pas touche à notre royaume. I'm a king in my empire. With my queen. Faut juste du dépaysement, un O2 un peu différent de celui d'ici, trop chargé en ci et pas assez en ça. Faut des rencontres, pittoresques. Le voyage, la jeunesse, l'expression, la découverte. L'épanouissement d'une vie, parce que de toute façon on l'a bien compris qu'on changera pas le monde. Alors on a qu'à construire le notre. Pour l'instant je voyage pas, je regarde des photos.

Et j'ai toujours autant de mal à écrire sur le bonheur. Alors je me tais. Et je souris.


samedi 3 octobre 2009

Si on ne m'avait pas menti depuis tout petit sur la reproduction des diptères, sur que je ne ferais pas aujourd'hui autant d'enculage de mouches


On m'a dit, on m'a dit "t'es qu'un bon à rien, tu n'y arriveras pas". J'ai répondu que j'étais au courant, qu'il fallait pas me pousser, que je changerais pas une fois bien emmitouflé dans mon confort mou et anémié. J'veux pas, j't'le dis en face, les yeux dans les yeux, moi c'est que du défi et de la provoc' et du je m'en foutisme, toi c'est de la colère et de la tristesse. Chiale, vas y chiale. Moi aussi avant je pleurais, maintenant je fuis, j'réponds même plus aux sempiternelles attaques, j'dis ce que tu veux bien entendre, en l'amplifiant un maximum. Au moins tu me laisse. "On m'a dit 'qu'est ce que tu veux faire quand tu seras grand?' Sans hésiter j'me suis retourné j'ai dit 'ben j'veux tout niquer' ".

"On m'a dit 'je t'aime et je saigne' j'ai dis 'je sais' ". J'y crois plus. Parce que j'ai vu. Qu'à chaque fois. Rien ne change. Et tout se répéte. Ce n'est qu'un éternel recommencement. °Oh mon dieu mon sort serait jeté, car si l'amour est aveugle la haine elle m'a toujours zieuté°. Parce qu'il faut être. Comme toi. Et que le bonheur. Te fait peur. Le tien baigne dans du formol. T'arrives pas à l'atteindre. Tu veux pas. Peut-être. Et c'est pour cette raison. Que je n'y aurais pas le droit?

Kafka, c'est moi. J'te balancerais bien un de ces bouquins à la gueule. J'te le ferais apprendre par coeur. Chaque ligne, remplie de tristesse et de frustration, d'une enfance vécue dans une ombre trop envahissante. Je sais même pas si tu comprendrais ce que je veux te faire dire. Ya que tes sciences et tes put**** d'idéaux. Voir qu'on est pas tout seul. On est des milliers. Moi et Franz. On est des milliers et il y a bien pire que nous. Moi et Franz on le sait. Alors c'est pour ça qu'on écrit. Ca libère. C'est pas un outil tu vois, c'est une soupape. Je suis ta tare, ta tumeur incurable. Tu peux te débarasser de moi. Certains le font dans des poubelles ou sur le bord de la route.


OU BIEN SATURE ET RECHERCHE DE L'OXYGENE. DE L'OXYGENE.

vendredi 2 octobre 2009

I got 99 problems, but a bitch ain't one

Je te dis merde saleté de feuille blanche. Je n’ai point peur face à toi. Je te saloperais ton éclat pur, les gens ne veulent pas de ce silence, de ce calme immaculé. Ils veulent du mouvement, du bordel, un maelstrom d’idées. C’est fini le règne de l’immobilisme, de la non prise de risques, on est dans une nouvelle ère, il faut réussir à fidéliser les gens, leur donner envie de venir. Sinon c’est simple ils vont voir ailleurs. Tout simplement. Et toi tu me prends du temps et de l’énergie. La neutralité ne fonctionne pas tu comprends, la compassion non plus, il faut choquer et aller là où personne n’est encore allé. Toi, tu restes dans ton coin à faire du mal à mes lobes frontaux, pariétaux, et cætera. Tu décides de montrer ta virginité pour bloquer toute fuite d’idées intelligentes de ma tête. Tu n’es absolument pas stimulante. Il me suffit pourtant juste d’un bon départ pour t’oublier. Comme j’ai pu en oublier une foultitude d’autres une fois le dépucelage effectué. Tu n’es rien, je t’aurais toujours. Il faut te remplir, te gaver, faire une orgie de mots, varier les styles et les positions et tant pis si tout cela ne ressemble qu’à un amphigouri.


Je peux faire quelque chose de toi, avec juste un peu de noir sur du blanc, je peux te rendre attractive. Surtout unique. C’est ça qui fait l’attraction je pense. Si on propose un tant soit peu de nouveauté et d’exclusivité et d’originalité et de folie les gens viennent. Mais j’ai seulement dis que, étant donné ma position de force, j’étais dans la possibilité de le faire. Je ne prétends pas le faire à 100%, ne viens pas me molester en me arguant que je ne tiens pas mes promesses, au moins j'aurais tenté quelque chose. Ce qui sera toujours mieux que de te laisser à ton état primitif, insignifiant, qui appelle au secours. Tu me tends les bras, tu as besoin de moi pour exister. Car personne ne voudrait de toi comme tu es, et ça tient à si peu pourtant. 3 coups de pinceau bien donné et tu peux avoir du succès. Tu peux être à l’origine de tellement belles choses, tu ne t’en rends pas compte. Mais tu préfères te manifester dès que je tente une entreprise créatrice et novatrice. Ces quelques lignes aideront surement à gagner en confiance et finalement à te voir beaucoup moins. Que les longues minutes où tu oses me défier et où tu veux toujours le dernier mot se changent en secondes, voilà ce que je souhaite. Tu es le point de départ de tout. Je te déteste. Tu n’es déjà plus là depuis un moment. RIP.

mardi 29 septembre 2009

Evacuer les habitants avant de faire sauter une barre d'immeubles, c'est faire la moitié du boulot

Le bus est un de ces endroits déplaisant au possible, bon pour la plèbe et la vague scolaire et estudiantine la plus horrifiante. C’est un conglomérat de la masse humaine la plus dégoûtante. Un mauvais amas dégueulasse sur lequel même la plus aventureuse des mouches n’oserait se poser. C’est une idée trop réelle de la société actuelle, décadence absolue d’un monde trop lustré, d’une incompétence mécanique à tout rapport à l’autre. Ce sont des écouteurs dégueulant de la vomissure qui se fraye un passage dans le cérumen et arrive par on ne sait quel chemin neuronal à atteindre les rares synapses de cet adolescent misérable ou de cette obèse répugnante. Les cas sociaux se multiplient, se succèdent comme à leurs propres enterrements, sacs remplis de raviolis en boîte et d’autres putrescibles aliments sous cellophane sous le bras droit, bières et vin (aigre) de premier prix entre les jambes, une poussette oubliée à quelques mètres. Voir des poivrots avinés dès 9h du matin, c’est faire face à moins d’humanité qu’un troupeau de ruminants. Ecouter leurs conversations, c’est se prendre en pleine gueule un retour en arrière de 10 000 ans dans l’histoire de l’évolution de l’homme et du développement de son pharynx. Il faudrait les saigner, et leur proposer une activité « art pariétal ».

Si seulement le port d’arme était autorisé, ce serait un geste noble quoi qu’un peu condescendant d’offrir à ces créatures des Colts chargés. L’état devrait encourager de telles initiatives, qui remonteraient sans hésitation la croissance à un niveau autre que celui déplorable que l’on connaît en ce moment. Le chômage, pour sur, descendrait sous la barre des 1%. TF1 devra disparaître quand ses audiences seront talonnées de près par celle de Fashion TV. Une récompense serait alors offerte à celui ou celle qui aura su raisonner ces microcéphales, geste ardu s’il en est, et leur permettre enfin d’ouvrir les yeux sur leurs plus que précaire conditions.

vendredi 4 septembre 2009

I'm about to break the rules but don't tell anybody/I got something better than school but don't tell anybody/... I'm just not everybody


Plus de 4 années sont passés entre le gamin surdoué et arrogant de College Dropout et l'enfant perdu et couvert de gloire de 808's and heartbreak. Une bonne douzaine de Grammy Awards aussi. 4 albums sensibles, égotrippés, jouissifs, bancals, osés. Novateurs (les samples souls de College dropout, les cordes de Late Registration, le blockbuster Graduation, l'androïde 808's and heartbreak).

Il est impossible de se figurer ce qu'est la vie d'une star, de quelqu'un bourré de talents, la vitesse à laquelle le temps passe, les rapports qui changent, les railleries et les compliments en même temps. On entend trop de chanteurs, d'acteurs se dirent "heureux de leurs conditions", que "la célébrité est un mauvais côté dont on s'accomode bien". Les paparazzis, les fans, Kanye n'aime pas ça. Il fait son métier, des chansons, et bientôt des vêtements. Et autant dire que ça rapporte beaucoup (son appart est peut-être l'un des plus beaux au monde).
On rigole de son égo, lui-même le fait d'ailleurs, des fishsticks (triste), de sa passion pour la mode. On dit qu'il a surjoué une semaine après la mort de sa mère. Que l'on critique sa musique je comprends, qu'on le fasse de ce qui est en dehors devient stupide. Comme pour tout artiste (mis à part la variété, faut pas déconner quand même). Mais le rap laisse trop de place à cette crédibilité à la con, à ce que vaut dans la rue la personne derrière le micro plutôt que ce qu'elle fait. Kanye West est avec son mentor, Jay-Z, et Eminem, celui qui a surement amené le hip-hop dans les oreilles du plus grand nombre. Or la communauté hip-hop n'apprécie pas trop, qu'un artiste de son cru, de son moule, aille s'acoquiner avec la pop. Pour y faire son meilleur album de surcroît. Pas du goût de tous les chroniqueurs non plus, journaleux ou autre "real" défendeurs du hip-hop, surtout si c'est pour parler d'amour. Lui s'en fout. Ca lui plaît même. "Ceux qui n'ont pas aimé 808's and Heartbreak, ne m'ont jamais compris, ils m'ont apprecié avec Stronger, Graduation et American Boy, se sont dit que Kanye West était la personne à écouter à ce moment là. Moi je suis d'accord pour avoir moins de fans, vendre moins de CD, si c'est pour avoir seulement des gens qui comprennent ce que je veux faire et où je veux aller. J'aimerais pouvoir poser nu un jour sans qu'on me dise si c'est bien ou mal." Voilà de mémoire ce qu'il a pu dire. La langue de bois, i'connaît pas, un conseiller en communication, pas besoin.



Conférer ce bon article >>> http://next.liberation.fr/article/kanye-west-l-039-ego-roi
Et le toujours aussi juste Abcdrduson.com qui touche là ou il faut >>> http://www.abcdrduson.com/chroniques/chronique-728-kanye-west-graduation-.html (dernier paragraphe qui résume tout, tout, tout Kanye West. Et non JB ça n'est pas moi, mais j'aurais peut-être écrit la même chose.)
Et aussi ici avec la montée frénético-crescendo ouf de l'auteur de l'article qui m'a fait revenir tous les jours à cette page jusqu'à la sortie de l'album >>> http://www.abcdrduson.com/blog/2008/11/808s-heartbreak-lavant-premiere/
Et enfin ici juste pour la note annexe, je vous épargne la mégalomanie de Son Altesse, et pour vous montrer qu'à l'Abcdrduson c'est pas les Inrocks et ils sont hypercoule >>> http://www.abcdrduson.com/blog/2008/11/kanye-west-presente-808s-heartbreak-a-la-presse-francaise/

Kanye West laissera une trace dans l'histoire du hip-hop, de la pop, peut-être de la mode, mais aussi de savoir ce qu'est un Artiste. Un vrai, avec un grand A. De Son rôle, faire de l'Art, créer. Tout simplement. Et d'un jour pouvoir dire j'arrête. Le jour ou Pinocchio Story sera plus qu'une histoire. Le jour où elle sera trop vrai pour lui.
Car maintenant tu es seul. Omari.



Wise men say
Wise men say
Wise men say
The baddest niggas out there bro
Never figure out real love
You'll never figure out real love
You'll never figure out real love

It's so crazy
I got everything figured out
But for some reason I can never find what real love is about
No doubt
Everything in the world figured out but I can never seem to find what love is about

Do you think I sacrificed real life for all the fame of flashing lights?
Do you think I sacrifice a real life for all the fame of flashing lights?

There is no Gucci I can buy
There is no Louis Vuitton to put on
There is no YSL that they could sell
To get my heart out of this hell
And my mind out of this jail

There is no clothes that I could buy
That could turn back the time
There is no vacation spot I could fly
That could bring back a piece of real life
Real life, what does it feel like?I ask you tonight, I ask you tonight
What does it feel like, I ask you tonight
To live a real life
I just want to be a real boy
They always say Kanye, he keeps it real boy

Pinocchio story is, I just want to be a real boy
Pinocchio story is to be a real boy

It's funny Pinocchio lied and that's what kept him from it
I tell the truth and I keep runnin
It's like I'm looking for something out there trying to find something
I turn on the TV and see me and see nothing

What does it feel like to live real life to be real?
Not some facade on TV that no can really feel
Do you really have the stamina...
For everybody that sees you and that say 'where's my camera?'
For everybody that sees you and says 'sign my autograph'?
For everybody that sees you and says that 'Kanye, you all that'
You all that

I just want to be a real boy, Pinocchio story goes,
I just want to be a real boy Pinocchio story goes...
And there is no Gepetto to guide me, no one right beside me
The only one was behind me I can't find her no more,
I can't find her no more I cant...

The only one that come out on the tour and stay, stay, stay...
Back when I was living at home and this was all a big dream
And the fame will be got caught
And the day I moved to LA
Maybe that was all my fault

All my fault to be a real boy
Chasing the American dream, Chasing everything we seen
Up on the TV screen

And when I- the Benz was left
And the clothes was left
And the hoes was left
You talk the hoes to death thinkin the money that the-
You spent the doughs to death
And tell me what-tf for a real boy

They say Kanye you keep it too real boy
Perspective and Wise man say, one day you'll find your way
The wise man say, you'll find your way
The wise man say, you'll find your way
The wise man say

mercredi 2 septembre 2009

Ca mue. Ca s'étire. Ca craque. Ca pique. Ca respire. Ca grandit.

Wahou, c'est beau. So cute, so beautiful. OMFG!
Je découvre un nouveau monde de blog. Je suis un enfant à Disneyland. Je suis un pauvre au Ritz. Je suis un enfant pauvre adopté par Brad et Angelina. J'étais un pauvre enfant qui écrivait des choses tristounettes sur skyblog. Je suis un adulte aujourd'hui (dit-il d'une voix mal assurée, mais qui ne cachait pas sa joie d'être ici). Les yeux remplis d'étoiles. Tout ce que j'écris devient beau. Je relis mon seul article trois, quatre, cinq fois. C'est qu'il est beau et bien écrit mon article, et bien mis en valeur. Jeune fille, si tu n'as pas un physique disons... agréable, mets n'importe quelle photo de toi et plein de jeunes hommes 2.0 beaux et intelligent viendront te parler. Je chante du Charles Trénet, je lis du Anna Gavalda, comme tout va bien dans ma vie. J'en aurais presque honte (il ne peut qu'étouffer un petit rire, la main collé devant la bouche). Je suis sûr que si j'allais voir Là-Haut aujourd'hui, et bien contrairement à la semaine dernière, je l'aimerais beaucoup bien et serais enchanté et lui donnerais 5 sur rateyourmusic (au lieu d'un petit 3 mitigé). Je sais, je ne fais pas preuve de modestie, mais c'est le plus beau de mes blogs, mon blog, non? Moi, j'dis oui largement. Tenez, je m'en vais le voir encore une fois.


Il était 15h33, dans cette chambre d'un pavillon d'un lotissement brestois, quand ce jeune homme d'une vingtaine d'années, s'est transformé en torche humaine suite à une utilisation excessive de son i-phone et à une mauvaise réaction chimique entre le lithium, la bave et le sperme.

La question existentielle qui ne changera rien si la réponse est négative mais qui pourrait changer des choses si elle est positive. T'as compris?

La question ne traumatise pas tout le monde, loin de là, et cela peut-être ma foi plutôt compréhensible. Crise, grippe A, rentrée, PS.... (Oui PS) Elle est pourtant d'une capitale importance : Allons nous passer un été 2010 sans joie à cause d'Adrian Mutu et de Nemanja Vidic? Kicéceula vous allez me répondre. Oui bon le premier à un nom de voleur de poules et le second celui d'un méchant dans James Bond (et la gueule qui va avec).
En fait, pour faire simple, le truc pas top du moment c'est >>>
La.France.peut.ne.pas.participer.à.la.coupe.du.monde.2010. QuatreansaprèsêtrealléeenfinalecontrelitaliecoupdebouleZidanematerazzionméritaitdegagner. Oui. Alors pour cette première coupe du monde en Afrique du sud on aurait pu envoyer une lettre à la FIFA, genre on joue presque à domicile, et puis nous on est le pays des droits de l'homme, on aime bien Mandela, on aime pas l'apartheid, et les trafics de diamants...
Non parce que c'est pas par le jeu qu'on se qualifiera, qu'on se le dise entre nous. Fichtre. Commencons par la fin, la Serbie à besoin d'un nul, ça va bloquer à mort, embouteillage entre la ligne médiane et la surface de réparation, comme contre la Lituanie et les Iles Féroés. Sauf que c'est la Serbie. Et que Stankovic va foutre un beau bordel dans la défense expérimentale (depuis 2 ans), et que Vidic va la mettre au fond au premier coup de pied arrêté (Lassana Diarra au marquage oblige) et Ivanovic au second. Et que Domenech, ben 2-0 à Belgrade c'est bien vu l'état de la pelouse, "3 milieux récupérateurs, il faut tenter, l'équipe sera prête pour Juin 2010...Mais c'est quoi un système de jeu? Dites moi?". Et en Juin 2010, moi je vais vous dire pourquoi on sera prêt, on servira de piquets aux espagnols, de punching ball aux teutons, de sparring partner à l'Australie et de cobayes aux Nord-Coréens.
Je parle de la Serbie, c'est mercredi prochain, mais si on perd ou si on fait même match nul contre la Roumanie, c'est foutu. Si Adrian Mutu se réveille et se dit que si il gagne la coupe du monde il pourra rembourser Chelsea, alors on perd. 4-3-3, Diarra se démerde seul au milieu et devant on lui fout Ribéry-Gourcuff-Henry-Benzema-Anelka, on s'en prend 3, on en marque 5, le public est content, TF1 est content, Rama Yade est contente.

Et après on déroule contre les Féroé et les Autrichiens. La France est sauvé, on ira en finale, on battra le Brésil, ou l'Espagne, ou l'Allemagne, ou l'Angleterre, ou l'Argentine, mais surtout l'Italie. La fécondité augmentera, on boira comme des trous, Gourcuff sera sur l'Arc de triomphe et Domenech sera le meilleur entraîneur du monde. Ca tout le monde le sait déjà. Du moins si on se qualifie.

Le seul problème on devra se taper des matches au Vuvuzele et des chansons pourris sur les Bleus, on peut pas tout avoir.