Rechercher dans ce blog

samedi 3 octobre 2009

Si on ne m'avait pas menti depuis tout petit sur la reproduction des diptères, sur que je ne ferais pas aujourd'hui autant d'enculage de mouches


On m'a dit, on m'a dit "t'es qu'un bon à rien, tu n'y arriveras pas". J'ai répondu que j'étais au courant, qu'il fallait pas me pousser, que je changerais pas une fois bien emmitouflé dans mon confort mou et anémié. J'veux pas, j't'le dis en face, les yeux dans les yeux, moi c'est que du défi et de la provoc' et du je m'en foutisme, toi c'est de la colère et de la tristesse. Chiale, vas y chiale. Moi aussi avant je pleurais, maintenant je fuis, j'réponds même plus aux sempiternelles attaques, j'dis ce que tu veux bien entendre, en l'amplifiant un maximum. Au moins tu me laisse. "On m'a dit 'qu'est ce que tu veux faire quand tu seras grand?' Sans hésiter j'me suis retourné j'ai dit 'ben j'veux tout niquer' ".

"On m'a dit 'je t'aime et je saigne' j'ai dis 'je sais' ". J'y crois plus. Parce que j'ai vu. Qu'à chaque fois. Rien ne change. Et tout se répéte. Ce n'est qu'un éternel recommencement. °Oh mon dieu mon sort serait jeté, car si l'amour est aveugle la haine elle m'a toujours zieuté°. Parce qu'il faut être. Comme toi. Et que le bonheur. Te fait peur. Le tien baigne dans du formol. T'arrives pas à l'atteindre. Tu veux pas. Peut-être. Et c'est pour cette raison. Que je n'y aurais pas le droit?

Kafka, c'est moi. J'te balancerais bien un de ces bouquins à la gueule. J'te le ferais apprendre par coeur. Chaque ligne, remplie de tristesse et de frustration, d'une enfance vécue dans une ombre trop envahissante. Je sais même pas si tu comprendrais ce que je veux te faire dire. Ya que tes sciences et tes put**** d'idéaux. Voir qu'on est pas tout seul. On est des milliers. Moi et Franz. On est des milliers et il y a bien pire que nous. Moi et Franz on le sait. Alors c'est pour ça qu'on écrit. Ca libère. C'est pas un outil tu vois, c'est une soupape. Je suis ta tare, ta tumeur incurable. Tu peux te débarasser de moi. Certains le font dans des poubelles ou sur le bord de la route.


OU BIEN SATURE ET RECHERCHE DE L'OXYGENE. DE L'OXYGENE.

vendredi 2 octobre 2009

I got 99 problems, but a bitch ain't one

Je te dis merde saleté de feuille blanche. Je n’ai point peur face à toi. Je te saloperais ton éclat pur, les gens ne veulent pas de ce silence, de ce calme immaculé. Ils veulent du mouvement, du bordel, un maelstrom d’idées. C’est fini le règne de l’immobilisme, de la non prise de risques, on est dans une nouvelle ère, il faut réussir à fidéliser les gens, leur donner envie de venir. Sinon c’est simple ils vont voir ailleurs. Tout simplement. Et toi tu me prends du temps et de l’énergie. La neutralité ne fonctionne pas tu comprends, la compassion non plus, il faut choquer et aller là où personne n’est encore allé. Toi, tu restes dans ton coin à faire du mal à mes lobes frontaux, pariétaux, et cætera. Tu décides de montrer ta virginité pour bloquer toute fuite d’idées intelligentes de ma tête. Tu n’es absolument pas stimulante. Il me suffit pourtant juste d’un bon départ pour t’oublier. Comme j’ai pu en oublier une foultitude d’autres une fois le dépucelage effectué. Tu n’es rien, je t’aurais toujours. Il faut te remplir, te gaver, faire une orgie de mots, varier les styles et les positions et tant pis si tout cela ne ressemble qu’à un amphigouri.


Je peux faire quelque chose de toi, avec juste un peu de noir sur du blanc, je peux te rendre attractive. Surtout unique. C’est ça qui fait l’attraction je pense. Si on propose un tant soit peu de nouveauté et d’exclusivité et d’originalité et de folie les gens viennent. Mais j’ai seulement dis que, étant donné ma position de force, j’étais dans la possibilité de le faire. Je ne prétends pas le faire à 100%, ne viens pas me molester en me arguant que je ne tiens pas mes promesses, au moins j'aurais tenté quelque chose. Ce qui sera toujours mieux que de te laisser à ton état primitif, insignifiant, qui appelle au secours. Tu me tends les bras, tu as besoin de moi pour exister. Car personne ne voudrait de toi comme tu es, et ça tient à si peu pourtant. 3 coups de pinceau bien donné et tu peux avoir du succès. Tu peux être à l’origine de tellement belles choses, tu ne t’en rends pas compte. Mais tu préfères te manifester dès que je tente une entreprise créatrice et novatrice. Ces quelques lignes aideront surement à gagner en confiance et finalement à te voir beaucoup moins. Que les longues minutes où tu oses me défier et où tu veux toujours le dernier mot se changent en secondes, voilà ce que je souhaite. Tu es le point de départ de tout. Je te déteste. Tu n’es déjà plus là depuis un moment. RIP.