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mardi 29 septembre 2009

Evacuer les habitants avant de faire sauter une barre d'immeubles, c'est faire la moitié du boulot

Le bus est un de ces endroits déplaisant au possible, bon pour la plèbe et la vague scolaire et estudiantine la plus horrifiante. C’est un conglomérat de la masse humaine la plus dégoûtante. Un mauvais amas dégueulasse sur lequel même la plus aventureuse des mouches n’oserait se poser. C’est une idée trop réelle de la société actuelle, décadence absolue d’un monde trop lustré, d’une incompétence mécanique à tout rapport à l’autre. Ce sont des écouteurs dégueulant de la vomissure qui se fraye un passage dans le cérumen et arrive par on ne sait quel chemin neuronal à atteindre les rares synapses de cet adolescent misérable ou de cette obèse répugnante. Les cas sociaux se multiplient, se succèdent comme à leurs propres enterrements, sacs remplis de raviolis en boîte et d’autres putrescibles aliments sous cellophane sous le bras droit, bières et vin (aigre) de premier prix entre les jambes, une poussette oubliée à quelques mètres. Voir des poivrots avinés dès 9h du matin, c’est faire face à moins d’humanité qu’un troupeau de ruminants. Ecouter leurs conversations, c’est se prendre en pleine gueule un retour en arrière de 10 000 ans dans l’histoire de l’évolution de l’homme et du développement de son pharynx. Il faudrait les saigner, et leur proposer une activité « art pariétal ».

Si seulement le port d’arme était autorisé, ce serait un geste noble quoi qu’un peu condescendant d’offrir à ces créatures des Colts chargés. L’état devrait encourager de telles initiatives, qui remonteraient sans hésitation la croissance à un niveau autre que celui déplorable que l’on connaît en ce moment. Le chômage, pour sur, descendrait sous la barre des 1%. TF1 devra disparaître quand ses audiences seront talonnées de près par celle de Fashion TV. Une récompense serait alors offerte à celui ou celle qui aura su raisonner ces microcéphales, geste ardu s’il en est, et leur permettre enfin d’ouvrir les yeux sur leurs plus que précaire conditions.

1 commentaire:

  1. Quelle violence. Une vision du monde que je partage assez volontiers. Crois en quelqu'un qui prend encore les bus. Ton écriture pète à la figure du lecteur et c'est très bon. Avec toi c'est pas de quartier...

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