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vendredi 2 octobre 2009

I got 99 problems, but a bitch ain't one

Je te dis merde saleté de feuille blanche. Je n’ai point peur face à toi. Je te saloperais ton éclat pur, les gens ne veulent pas de ce silence, de ce calme immaculé. Ils veulent du mouvement, du bordel, un maelstrom d’idées. C’est fini le règne de l’immobilisme, de la non prise de risques, on est dans une nouvelle ère, il faut réussir à fidéliser les gens, leur donner envie de venir. Sinon c’est simple ils vont voir ailleurs. Tout simplement. Et toi tu me prends du temps et de l’énergie. La neutralité ne fonctionne pas tu comprends, la compassion non plus, il faut choquer et aller là où personne n’est encore allé. Toi, tu restes dans ton coin à faire du mal à mes lobes frontaux, pariétaux, et cætera. Tu décides de montrer ta virginité pour bloquer toute fuite d’idées intelligentes de ma tête. Tu n’es absolument pas stimulante. Il me suffit pourtant juste d’un bon départ pour t’oublier. Comme j’ai pu en oublier une foultitude d’autres une fois le dépucelage effectué. Tu n’es rien, je t’aurais toujours. Il faut te remplir, te gaver, faire une orgie de mots, varier les styles et les positions et tant pis si tout cela ne ressemble qu’à un amphigouri.


Je peux faire quelque chose de toi, avec juste un peu de noir sur du blanc, je peux te rendre attractive. Surtout unique. C’est ça qui fait l’attraction je pense. Si on propose un tant soit peu de nouveauté et d’exclusivité et d’originalité et de folie les gens viennent. Mais j’ai seulement dis que, étant donné ma position de force, j’étais dans la possibilité de le faire. Je ne prétends pas le faire à 100%, ne viens pas me molester en me arguant que je ne tiens pas mes promesses, au moins j'aurais tenté quelque chose. Ce qui sera toujours mieux que de te laisser à ton état primitif, insignifiant, qui appelle au secours. Tu me tends les bras, tu as besoin de moi pour exister. Car personne ne voudrait de toi comme tu es, et ça tient à si peu pourtant. 3 coups de pinceau bien donné et tu peux avoir du succès. Tu peux être à l’origine de tellement belles choses, tu ne t’en rends pas compte. Mais tu préfères te manifester dès que je tente une entreprise créatrice et novatrice. Ces quelques lignes aideront surement à gagner en confiance et finalement à te voir beaucoup moins. Que les longues minutes où tu oses me défier et où tu veux toujours le dernier mot se changent en secondes, voilà ce que je souhaite. Tu es le point de départ de tout. Je te déteste. Tu n’es déjà plus là depuis un moment. RIP.

1 commentaire:

  1. Frérot, j'aime beaucoup ce texte qui te met à mal face au manque d'inspiration et au syndrome si cruel de la feuille blanche. Tu sens qu'elle t'appelle mais parfois tu as du mal à lui répondre. Tu voudrais créer des écrits parfaits mais c'est souvent loin d'être le cas. Au moins tu aspire à tirer vers le haut.
    Ton style est très hargneux, tu ne concèdes rien. C'est vraiment très sympa à lire.
    Merci^^

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